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Ansett Australia (code AITA: AN; code OACI: AAA) était une compagnie aérienne australienne basée à Melbourne, fondée en 1935. La compagnie a d'abord opéré en Australie et à partir des années 1990 vers des destinations en Asie. Après 66 années d'existence, la compagnie a été placée sous administration en 2001 suite à un effondrement financier et à une liquidation organisée subséquente en 2002, sous réserve d'un accord d'entreprise.
La société a été fondée par Reginald "Reg" Ansett en 1935 sous le nom de Ansett Airways Pty Ltd. C'était à la base une ramification d'une entreprise qui était devenue très rentable dans le transport de fret et de passagers sur les chemins de fer victoriens. En réaction, le gouvernement allait légiférer pour mettre les opérateurs de transport routier privés en faillite. Reg Ansett répliqua en créant une compagnie aérienne, qui dépendrait alors du gouvernement fédéral et non du gouvernement d'état.
La première route entre Hamilton et Melbourne fut exploitée par un monoplan Fokker Universal à partir du 17 février 1936. Le réseau prenant rapidement de l'importance, Ansett Airways s'équipa alors de Lockheed L-10 Electra. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, à part la ligne sur Hamilton, Ansett cessa toute activité commerciale pour se concentrer sur les lucratives opérations au service des forces aériennes américaines. Après la guerre, Ansett recommença ses vols commerciaux avec des Douglas DC-3 convertis à partir de C-47 de surplus et les L-10 restants.
A cette époque, le secteur du transport aérien intérieur australien était dominé par Australian National Airways (ANA), une société créé en 1936 par un consortium d'armateurs australiens financés par des fonds britanniques. Le gouvernement fédéral de Chifley était déterminé à établir une compagnie d'état pour exploiter les services nationaux et internationaux, mais fut contrecarré par la Haute cour d'Australie dans ses ambitions. C'est ainsi que fut créée la compagnie Trans Australia Airlines (TAA) pour opérer en concurrence avec ANA.
Ansett Airways resta un acteur important alors qu'ANA et TAA luttaient pour la suprématie aérienne dans les années 1940 et 1950. Ansett allait opérer parallèlement à ces deux compagnies, en maintenant des lignes à bas coût avec ses DC-3 et plus tard des Convair CV-340. La compagnie était soutenue par de nombreux opérateurs de transport routier, y compris Ansett Freight Express et Ansett Pioneer Coaches.
Le gouvernement Menzies, tout en soutenant TAA, en raison des excellents dividendes que cette compagnie lui avait versés, voulu éviter que TAA garde le monopole des services domestiques si ANA s'effondrait, comme cela semblait probable. Il apparut que la seule alternative viable fut alors un rachat d'ANA par Ansett. L'offre d'Ansett eut un certain nombre de partisans financiers, le plus important d'entre eux étant la Shell Oil Company. Douglas Aircraft Company était également préoccupé par la disparition d'ANA, car TAA avait cessé d'être un client pour leurs avions. Les directeurs de l'ANA allaient farouchement résister à cette initiative, mais en octobre 1957, ils succombèrent à l'offre d'Ansett de 3,3 millions de livres sterling pour le rachat de leur compagnie. La nouvelle entité fut appelée Ansett-ANA, un nom qui fut conservé jusqu'au 1er novembre 1968, lorsque fut créée Ansett Airlines of Australia.
L'excellent bilan d'Ansett-ANA était imputable, du moins en partie, à la politique de double compagnie du gouvernement Menzies. Cette politique allait en effet bloquer tous les autres opérateurs nationaux, en liant toute importation de matériel aéronautique à l'obtention d'une licence gouvernementale. De 1957 jusqu'aux années 1980, Ansett et TAA allaient donc opérer conjointement sur les mêmes destinations, aux mêmes heures et à des tarifs identiques sous la stricte supervision du gouvernement fédéral. Si l'une ou l'autre des compagnies voulait changer de tarif, elle devait d'abord obtenir l'approbation du gouvernement fédéral.
Reg Ansett s'assura qu'aucun concurrent ne pourrait défier sa compagnie aérienne. Il prit le contrôle de Guinea Airways, une compagnie basée à Adelaïde (rebaptisée Airlines of South Australia) et de Butler Air Transport (rebaptisée Airlines of New South Wales) basée à Sydney. La prise de contrôle de Butler fut réalisée avec un soutien non officiel du gouvernement Menzies par l'achat par Ansett des actions de Butler possédées par ses employés (de la même manière que Butler avait tenté de le faire).
Après la reprise de ANA, Reg Ansett fit pression sur le gouvernement pour bloquer l'achat par TAA des Caravelle de Sud Aviation. Il était en effet préoccupé par la capacité de sa compagnie à financer le grand saut d'ingénierie nécessaire pour passer d'une flotte d'avions à moteurs à pistons vers une pure flotte de jets à réaction. TAA exploitait les avions à turbines Vickers Viscount depuis 1954 et avait une expertise dans la technologie associée. Ansett pu convaincre le gouvernement d'autoriser l'importation de Viscount supplémentaires, ainsi que de nouveaux Lockheed L-188 Electra. Cette action allait retarder l'introduction des nouveaux avions à réaction dans le ciel australien jusqu'en 1964, lorsque le Boeing 727-100 commença à voler.
Une page inhabituelle des opérations d'Ansett fut le service d'hydravions entre Rose Bay (Sydney) et l'île de Lord Howe, Ansert Flying Boat Services utilisant pour cela des quadrimoteurs Short Sandringham. Le service a cessé en 1974 lorsque l'aéroport de l'île Lord Howe fut opérationnel.
Ansett perdit le contrôle au bénéfice de la société TNT de Peter Abeles et de la News Corporation de Rupert Murdoch en 1979, Abeles prenant le contrôle opérationnel de la compagnie. Cette compagnie allait prospérer dans les années 1980, mais un certain nombre d'investissements allaient se révéler catastrophiques, y compris une part prise dans la compagnie américaine America West Airlines (qui allait faire faillite, sans pour autant disparaître) et la station sur Hamilton Island (qui allait entrer en redressement judiciaire). Ansett avait également payé des millions de dollars pour le droit d'être la compagnie officielle des Jeux Olympiques de Sydney 2000, un investissement généralement considéré comme imprudent. En 1984, Ansett fut impliquée dans une controverse après avoir interdit à des personnes séropositives de voyager à bord de ses avions, une décision d'ailleurs rejetée par l'association australienne des agents de bord.
Ansett s'est implanté en Nouvelle-Zélande en 1987 par l'intermédiaire de sa filiale Ansett New Zealand après que le gouvernement ait ouvert son ciel à la compagnie. Après que le gouvernement australien eut renoncé à un accord de réciprocité, Air New Zealand essaya d'acquérir sans succès une part de Qantas lorsque celle-ci fut lancée en 1995. Une participation de 50% fut achetée dans Ansett Australia pour 540 millions de dollars en 1996, bien que le contrôle de gestion soit resté entre les mains de News Corporation. Ansett Australia a alors dû se départir d'Ansett New Zealand pour éviter de créer un monopole.
Ansett inaugura ses services internationaux le 11 septembre 1993 sur les lignes vers Bali, Osaka et Hong Kong en 1994, Jakarta le 12 Janvier 1996, et Shanghai le 8 Juin 1997. Plus tard, des vols vers Séoul, Taipei et Kuala Lumpur furent inaugurés, pour être très vite suspendus.
En février 2000, Air New Zealand possède Ansett en pleine propriété, grâce au rachat de la participation de News Corporation pour 680 millions de dollars australiens, surpassant l'offre de 500 millions de dollars australiens faite par Singapore Airlines.
La concurrence de Qantas et d'une série de start-ups (Impulse Airlines et Virgin Blue), un personnel relativement surpayé, une flotte vieillissante et l'échec des opérations en Boeing 767 (à cause d'irrégularités dans le système de maintenance) font perdre à Ansett 1,3 millions de dollars par jour.
Air New Zealand tente de réduire les pertes d'Ansett tout en maintenant le même niveau de revenus, mais cela est un échec. De plus, la flotte d'Ansett et vieillissante, une situation qui va s'aggraver avec une mise au sol partielle de la flotte de Boeing 767 pendant la saison de Noël 2000, suivie par une mise au sol complète à Pâques 2001. Ansett se retrouva dans l'incapacité de rivaliser avec les transporteurs à bas coût et Qantas, ces derniers étant capables de voler à perte sur certaines routes et il ne resta plus comme solution que le licenciement de personnel.
Un accord conclu en avril 2001 pour qu'Ansett rachète Virgin Blue fut répudié en août par le chef de Virgin, Richard Branson, et Singapore Airlines, une compagnie qui s'était également vue refuser le rachat d'Ansett, fut également empêchée d'investir davantage dans Air New Zealand / Ansett par le gouvernement, qui allait ensuite refuser de reprendre un accord antérieur pour injecter plus de 500 millions de dollars dans Air New Zealand et Ansett après l'échec des négociations.
Au début du mois de septembre 2001, alors que les problèmes s'aggravaient, le gouvernement néo-zélandais se préparait à sauver Air New Zealand en achetant 83% de la société pour 885 millions de dollars néo-zélandais, laissant Ansett à la dérive. Malgré les plaidoyers publics, le gouvernement australien maintint son refus de renflouer Ansett.
Se retrouvant rapidement à bout de toutes options, le 12 septembre 2001, Air New Zealand allait céder le groupe des compagnies Ansett à PriceWaterhouseCoopers. Le 14 septembre, l'administrateur déclara qu'Ansett ne pourrait poursuivre ses activités (principalement en raison de l'absence de fonds pour couvrir les frais de carburant, de restauration ou les salaires des employés) et immobilisa les flottes d'Ansett et de ses filiales Hazelton Airlines, Kendell, Skywest et Aeropelican. Les avions déjà en l'air au moment où la décision fut prise continuèrent vers leurs destinations, la plupart ignorant les nouvelles dévastatrices qui les attendaient à l'arrivée. Un Boeing 767-200 Ansett opérant pour le compte d'Ansett Airfreight, alors en route vers Launceston, en Tasmanie fut le premier avion à être suspendu de vol. Il ne put être déchargé avant midi le lendemain car aucun membre du personnel rémunéré n'était en service. Des milliers de passagers sont restés bloqués et plus de 16.000 personnes se sont retrouvées sans emploi, ce qui en fait le plus grand score de perte d'emplois de l'histoire australienne.
Les administrateurs d'alors alléguaient qu'Air New Zealand avait procédé à des opérations de démantèlement de la compagnie et facturé ses frais de carburant parce qu'Air New Zealand ne couvrait pas ces frais, ce qui la rendait vulnérable aux fluctuations importantes des prix du carburant en 2000. Cette affirmation a été fortement démentie par Air New Zealand, notant qu'elle avait financé la perte de 180 millions de dollars australiens par Ansett au cours de la dernière année, et les administrateurs d'Ansett ont rapidement admis qu'il n'y avait aucune preuve de déshabillage. Cependant, les ingénieurs d'Ansett travaillant sur des avions Ansett savaient qu'Air New Zealand aurait orchestré un grand nombre de remplacements d'équipements, tels que des modules moteurs et avioniques.
Après avoir reçu une garantie du gouvernement fédéral, Ansett allait reprendre des services limités entre les grandes villes le 1er octobre 2001, en utilisant uniquement la flotte d'Airbus A320. Il s'agissait d'Ansett Mark II, une opération dirigée et financée par Ansett Australia sous administration. Le but de remettre Ansett dans les airs était d'attirer un éventuel acheteur et à générer des flux de trésorerie positifs. La compagnie offrait des sièges de classe unique sans service à bord. Après un mois de retour dans les airs, les Golden Wing Club Lounges ont rouvert, mais Ansett était essentiellement en mode "lock-down", tandis que les administrateurs essayaient de trouver des acheteurs dans un marché très difficile.
En novembre 2001, les créanciers d'Ansett votèrent pour permettre au consortium Tesna, dirigé par les hommes d'affaires de Melbourne, Solomon Lew et Lindsay Fox, d'acheter les actifs principaux d'Ansett. Le plan consistait à créer une "nouvelle" Ansett tout en gardant la marque et le logo "Star Mark". Il s'agirait d'une ligne nationale à service complet, avec deux classes et à une seule flotte. Les effectifs seraient très réduits avec une toute nouvelle flotte d'Airbus A320. La nouvelle Ansett fonctionnerait à partir des anciens terminaux Ansett, et louerait temporairement l'ancienne flotte d'A320 d'Ansett jusqu'à l'arrivée de nouvelles machines. Les produits de fidélisation tels que le Golden Wing Club et le programme Frequent Flyer seraient relancés.
Les anciens membres du Golden Wing Club se voyaient réintégrer leurs affiliations pendant une période de six mois s'ils utilisaient la nouvelle Ansett. Un nouveau chef de direction fut embauché, pour mettre en place une nouvelle équipe de gestion. Un nouveau siège était prévu et Airbus présenta son nouvel A320 au consortium. Une nouvelle entreprise de restauration fut sélectionnée, et de nouveaux repas en classe affaires et en classe économique furent mis à l'essai auprès des passagers de certains services en prévision de la nouvelle exploitation.
L'accord avec les administrateurs d'Ansett, bien avancé, allait s'effondrer fin février 2002. Sans avertissement préalable, les administrateurs ont annoncé le 27 février que Fox et Lew avaient retiré leur offre, citant une "incapacité de compléter la transaction sur conseil juridique". Une conférence de presse ultérieure avec Fox et Lew le même jour révéla qu'ils n'avaient reçu aucun soutien financier du gouvernement pour leur offre, retirant ainsi leur proposition. Sans aucun autre sauveur, et aucune chance réaliste pour Ansett d'être relancée de façon viable, les administrateurs n'avaient d'autre choix que de cesser toutes les opérations aériennes le soir du 4 mars 2002.
À ce stade, l'administration de la société avait été transférée à la nouvelle société d'insolvabilité KordaMentha. La Commission australienne des valeurs mobilières et de l'investissement (ASIC) a ouvert une enquête pour savoir si Ansett avait négocié pendant son insolvabilité et a finalement décidé en juillet 2002 qu'il serait trop coûteux et trop compliqué de poursuivre toute action.
Avec Ansett à nouveaux au sol, les administrateurs commencèrent à vendre les actifs de la compagnie. Cela incluait ses filiales régionales, qui continuaient leurs opérations malgré les problèmes. Une réunion des créanciers d'après mars 2002 allait voter en faveur d'une liquidation organisée des opérations, en vertu d'un acte de constitution de société, par opposition à une liquidation immédiate. Il a été considéré qu'un acte d'arrangement donnerait aux créanciers un rendement supérieur à celui que procurerait une liquidation pure et simple.
Les travailleurs licenciés d'Ansett purent finalement bénéficier de la plupart de leurs droits, en partie grâce à un programme de compensation de 150 millions de dollars australiens offert par Air New Zealand en échange de l'annulation de l'enquête ASIC, mais surtout par des ventes d'actifs et des revenus locatifs. Le gouvernement fédéral allait fournir un prêt de 350 millions de dollars australiens à être remboursé par les administrateurs en même temps que le personnel était remboursé, afin de s'assurer qu'il n'y ait aucune exposition aux contribuables, un impôt de 10 $ par siège fut imposé par le gouvernement fédéral sur les passagers aériens australiens. Les employés ont fini par recevoir 96% de leurs droits.
Les administrateurs d'Ansett, KordaMentha, ont d'abord avisé les créanciers qu'il était peu probable que de plus gros bénéfices soient réalisés, en raison de l'état de dépression dans laquelle se trouvait l'industrie aéronautique mondiale après les attentats du 11 septembre. Dans les mois qui ont suivi le dernier vol, les administrateurs négocièrent la vente des baux des terminaux aux propriétaires de l'aéroport, récupérant quelques millions. Des enchères furent organisées pour vendre le mobilier et les équipement d'aéroport d'Ansett. Ses sièges sociaux de Melbourne furent vendus à PDG Corporation. Certains avions entreposés dans le cadre d'un gros entretien furent démantelés, car il n'était pas rentable de les remettre dans un état de vol.
La cession de l'ancienne flotte n'allait pas progresser rapidement, étant donné la dépression du marché aérien et l'absence subséquente de demandes de la part d'autres transporteurs. Après le dernier vol, la quasi-totalité de la flotte des A320 fut ramenée à vide à Melbourne, où elle s'est retrouvée aux portes d'embarquement abandonnées. Les flottes d'Airbus A320 et de Boeing 737 ont trouvé de nouveaux propriétaires en premier et ont quitté l'Australie entre mars 2002 et décembre 2006 lorsque les banques les ont finalement récupérées, ou que de nouveaux propriétaires ce soient manifestés.
Les deux Boeing 747 loués à Singapore Airlines furent récupérés dans les semaines suivant l'effondrement et sont retournés à Singapore Airlines, où ils ont été repeints aux couleurs de leur propriétaire. Ils allaient par la suite retrouver une nouvelle vie en étant loués à la compagnie nationale fidjienne Fiji Airways. Le Boeing 767-300, plus moderne, dont Ansett possédait deux exemplaires, fut réclamé par son propriétaire dans les mois suivants, alors que deux nouveaux Boeing 767-300, arrivés trop tard pour entrer en service avec Ansett, sont partis peu de temps après. Un avion fut loué à court terme par Qantas afin d'apporter des avions supplémentaires pour couvrir la perte d'Ansett, mais l'avion conserva son immatriculation Ansett alors qu'il était sous contrat de location. Un autre nouveau 767-300, qui était à mi-chemin de son vol en provenance du Canada, n'est jamais arrivé en Australie et est retourné au Canada. Les CRJ-200 de Kendell sont retournés au Canada dans les douze mois suivant la faillite.
Avec la disparition des nouveaux appareils, la majeure partie de la flotte de Boeing 767-200 a été vendue à Aeroturbine et furent convoyés aux États-Unis pour être démantelés. De nombreux British Aerospace 146 ont également été stockés mais furent détruits sur place à Melbourne. En 2008, les restes d'un BAe-146 sont restés abandonnés sur l'aéroport de Brisbane. Un Boeing 767–200 put échapper à la casse, pour être vendu et continuer d'assurer des vols charters aux États-Unis.
En juin 2011, il fut annoncé que le régime spécial des droits des employés d'Ansett en avait fini avec le paiement et que l'administration d'Ansett était arrivée à son terme. Le personnel avait récupéré environ 96% de ses droits.
La flotte d'Ansett Australia au 13 septembre 2001 (dernier jour de négoce) était composée des avions suivants:
Avion | Flotte | Notes |
---|---|---|
Airbus A320-20specs_0 | 20 | Dénommé "Ansett Skystar" |
BAe 146-200/200QT/300 | 18 | Série 200 / 200QT utilisée avec Ansett Australia, série 300 avec Ansett New Zealand |
Boeing 727-200F | 1 | Avion cargo |
Boeing 737-300 | 23 | |
Boeing 747-300 | 10 | Dénommé "Ansett Spaceship" |
Boeing 747-400 | 2 | Loué de Singapore Airlines, dénommé "Ansett Spaceship" |
Boeing 767-200 | 9 | |
Boeing 767-300 | 4 | |
Bombardier CRJ-200 | 12 | Exploité par Kendell |
DHC-6 Twin Otter | 4 | Exploité par Aeropelican |
Fokker F50 | 9 | Exploité par Skywest |
Fokker F-27 | 1 | |
Fokker F-28 | 4 | Aucun n'était opérationnel au moment de la faillite |
Saab 340 | 16 | Exploité par Kendell et Hazelton Airlines |
Fairchild Metro 23 | 7 | Exploité par Kendell et Hazelton Airlines |
Total | 130 |
Avion | Flotte | En Service |
---|---|---|
Lockheed L-188A | ? | 1959-1983 |
Vickers Viscount | ? | |
Boeing 727-100/200 | ? | |
Douglas DC-3/C-47 | 41 | 1938-1975 |
Douglas DC-4 | ? | 1963-1972 |
Douglas DC-6 | ? | |
Aviation Traders ATL-98 Carvair | ? | 1965-1974 |
DHC-4 Caribou | 4 | |
Douglas DC-9 | 12 | 1967-1982 |
de Havilland DHC-7 | 1 | 1965-1969 |
Fokker F28 | 4 | 1970-2001 |
Mohawk 298 | 2 | 1987-1991 |
Convair 240 Family | ? | ????-???? |
Le 30 mars 1999, Ansett Australia rejoignit le réseau mondial de Star Alliance, ouvrant des accords avec une douzaine de transporteurs connectés à plus de 100 pays à travers le monde. Des droits réciproques furent offerts pour certains avantages liés à l'adhésion à Star Alliance, notamment l'obtention de points de fidélisation et un large choix d'accès au facilités d'aéroport. Le logo Star Alliance fut ajouté à tous les avions de la flotte Ansett, ainsi qu'à ses filiales régionales. D'autres transporteurs membres de Star Airlines, comme United Airlines, ont grandement bénéficié de l'adhésion d'Ansett, grâce à la réalisation de connexions directes depuis ses services transpacifiques. L'adhésion à Star Alliance fut suspendue lors de l'entrée en fonction du groupe Ansett. Lors de la vente au consortium Tesna, il était prévu que la compagnie rejoigne Star Alliance, mais la fermeture du 4 mars mit un point final à cette transaction.
Le 17 mai 1946, VH-UZP, un Lockheed 10B Electra "Ansalanta", reliant Essendon à Parafield (service direct inaugural d'Ansett Airways) percute le sol lors d'une approche aux instruments. Les 12 personnes à bord ont survécu sans subir de graves blessures.
Le 30 novembre 1961, le vol 325 Ansett-ANA, un Vickers Viscount, s'écrase dans Botany Bay peu après le décollage de l'aéroport de Kingsford-Smith, Sydney, dans les Nouvelle-Galles du Sud. L'aile de droite ayant cédé au milieu d'un orage. Les 15 personnes à bord perdent la vie.
Le 22 septembre 1966, le vol 149 d'Ansett-ANA, un Vickers Viscount, s'écrase à Winton, dans le Queensland, à la suite d'un incendie ayant provoqué la rupture de la voilure. Les 24 personnes à bord sont tuées.
Le 19 octobre 1994, le vol 881 d'Ansett Australie, un Boeing 747-300 (VH-INH) en vol entre Sydney et Osaka, fait demi-tour pour atterrir à Sydney sans que la roue de nez n'ait pu être sortie. Environ une heure après le départ, l'équipage avait coupé le moteur numéro un en raison d'une fuite d'huile. L'avion atterrit avec le train avant rétracté, il n'y a pas d'incendie et tous les passagers et l'équipage seront évacués en toute sécurité.
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